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Conseils d'administration des OIP bruxelloises : le PTB réclame plus qu'une transparence à petite dose

Conseils d'administration des OIP bruxelloises : le PTB réclame plus qu'une transparence à petite dose

Le gouvernement bruxellois a décidé d'ouvrir les conseils d'administration de certains organismes régionaux aux partis de l'opposition.
Mais seulement à très petite dose et, selon le PTB, de manière anti-démocratique. Pour le parti de gauche il y a un manque de proportionnalité dans les administrateurs et un non respect des électeurs.

Françoise De Smedt, cheffe de groupe PTB au parlement bruxellois :

« Le gouvernement nous a fait savoir qu'il allait ouvrir les conseils d'administration de certains organismes régionaux aux partis de l'opposition, sans concertation. Nous sommes le deuxième plus gros parti de l'opposition et nous n'avons même pas accès au conseil d'administration de la STIB. Il s'agit pourtant d'un des plus gros employeurs de Bruxelles et vu les enjeux climatiques, un des organismes régionaux les plus stratégiques. »

Le PTB tient à préciser qu'il ne veut pas augmenter le nombre d'administrateurs dans les CA, mais bien qu'il y ait plus de proportionnalité parmi ces administrateurs.

Françoise De Smedt:
« Aujourd'hui il y a 20 administrateurs nommés par la majorité au CA de la STIB, Ecolo en a 3. Pour plus de transparence et de démocratie, il faut parmi ces 20 administrateurs une meilleure proportionnalité entre les partis de la majorité et de l'opposition. »

Et de poursuivre :
« Nous n'avons pas accès non plus au CA de Neo, qui est pourtant un des plus gros projet immobilier et économique à venir dans la Région. C'est tout simplement scandaleux. Ce fonctionnement reste anti-démocratique et nous ne pouvons pas accepter cela. C'était déjà incroyable que le PS n'accepte personne de l'opposition jusqu'à présent. Mais nous voyons aussi que la présence d'Ecolo n'apporte que très peu de changement alors que ce parti prône la transparence et la bonne gouvernance à qui veut l'entendre. »

Pour le parti de gauche il faudrait même encore aller plus loin dans le contrôle démocratique des organismes régionaux.

Françoise De Smedt :
« Les représentants des associations d’usagers, les représentants des travailleurs (organisations syndicales) devraient aussi pouvoir siéger dans les conseils d'administration et pas seulement des représentants de partis politiques. C'est de cette manière que l'on peut garantir un contrôle démocratique beaucoup plus important. Concernant la STIB par exemple, cela permettrait un meilleur contrôle sur les tarifs et l'accès démocratique à la mobilité. »