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Le PTB s’oppose à l'augmentation du prix de l’eau pour 3 Bruxellois sur 4

Le PTB s’oppose à l'augmentation du prix de l’eau pour 3 Bruxellois sur 4

Les partis à la tête de Vivaqua demandent d’augmenter les prix de l’eau pour 3 ménages sur 4 : une augmentation de 12,5% à 15% en 2022 pour atteindre 20% en 2026. La hausse est justifiée par les investissements nécessaires au réseau d'égouttage. En plus de l'indexation. Pour le PTB, “ce n’est pas aux travailleurs de payer pour les investissements nécessaires pour la rénovation des égouts”.

 

Françoise De Smedt, cheffe de groupe PTB au Parlement bruxellois, dénonce cette nouvelle mesure comme étant antisociale : “Cette décision des partis traditionnels à la tête de Vivaqua est inacceptable. La facture va augmenter de 100€ à 125€ par an pour beaucoup de familles et de travailleurs. Ce n’est pas aux travailleurs de payer pour les investissements nécessaires à la rénovation des égouts ! Certainement pas en touchant à l’accès à un besoin vital comme l’eau. Pour les investissements publics, c’est une fiscalité juste, axée sur les fortunes et le capitale, dont on a besoin.” Françoise De Smedt rappelle que “la facture moyenne de l’eau a déjà augmenté de plus de 50% en une dizaine d’années, soit bien plus que l’augmentation du coût de la vie”.

La députée de gauche rappelle que l’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental. “Toute augmentation du prix de l'eau entre en contradiction avec ce droit humain fondamental. L’objectif de fond, impulsé par l’Union Européenne, est que le prix de l’eau augmente pour mieux refléter le coût réel. C’est une logique inacceptable selon nous qui défendons l’accès au service public et l’accès à l’eau comme étant des droits universels. Pour rappel, en Irlande l’eau est gratuite. Les Irlandais se sont battus pour cette gratuité après que l’austérité soit passée par là. Et ils ont gagné !”

Depuis le début de la législature, le PTB est intervenu à maintes reprises sur le sujet de l’eau et compte bien faire bouger les lignes. Françoise De Smedt : “L’accès à l’eau est un sujet très important pour nous. Nous avions introduit une proposition pour interdire les coupures d’eau. Le gouvernement a finalement décidé d’appliquer cette mesure dès l’année prochaine, pour une partie des ménages. Nous avions également introduit une proposition pour que la fixation du prix de l’eau reste sous contrôle direct du gouvernement, avec droit de regard du parlement, ce qui avait été rejeté. On constate qu’il y a une volonté de faire de l’eau une marchandise comme une autre, logique contre laquelle nous continuerons à nous battre.”