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Le gouvernement PS−ECOLO−DÉFI rejette une proposition de résolution visant à instaurer la gratuité des transports en commun à Bruxelles

Le gouvernement PS−ECOLO−DÉFI rejette une proposition de résolution visant à instaurer la gratuité des transports en commun à Bruxelles

Ce mardi était mise à l’agenda de la commission mobilité du Parlement bruxellois la proposition de résolution du PTB visant à instaurer progressivement la gratuité des transports en commun à Bruxelles. Tous les partis de la majorité et de l’opposition ont rejeté cette proposition.

Françoise De Smedt, Cheffe de groupe PTB au Parlement bruxellois: “Nous avons besoin d’une initiative d’envergure pour la mobilité à Bruxelles. Le climat ne peut pas attendre. Pour cela, nous proposons la gratuité des transports publics. L’expérience de Dunkerque en France montre que la gratuité totale et une augmentation de l’offre de transports en commun fonctionnent : 24 % des déplacements qui se faisaient en voiture se font désormais en bus”. 

Et de poursuivre:  “La résolution du PTB propose d’étendre l’abonnement à 1 euros par mois pour les moins de 24 ans et les plus de 65 ans tout d’abord à tous les étudiants, indépendamment de leur âge. Ensuite étendre cet abonnement à 1 euro par mois à l’ensemble des usagers de la STIB pour se diriger à terme vers une gratuité complète. Cela  se fait dans plus de 30 villes en France ou au Luxembourg.”

Et de poursuivre: “Nous regrettons que les partis de la majorité n’aient pas soutenu nos propositions. Le parti socialiste se prétend pour la gratuité des transports en commun, et l’a encore longuement rappelé en commission, pourquoi alors ne pas soutenir notre résolution? Pour répondre à l’urgence sociale et climatique, aller vers un renforcement du réseau et la gratuité des transports en commun est une nécessité. C’est la clé, et non pas les politiques uniquement répressives que le gouvernement met en place vis-à-vis des automobilistes. Manifestement nous ne pouvons que constater que tous les partis de ce gouvernement et ceux de l’opposition ne sont pas prêts de rompre avec cette logique répressive.”