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Flambée des cas COVID à Bruxelles : le PTB exige d'avancer la commission santé à ce jeudi

Flambée des cas COVID à Bruxelles : le PTB exige d'avancer la commission santé à ce jeudi


La commission santé au parlement bruxellois est convoquée le 26 août. Etant donné la flambée des cas COVID en Région bruxelloise, le PTB demande qu'elle soit avancée en urgence à ce jeudi. Le parti de gauche estime que la situation l'exige, avec la courbe des contaminations quotidienne qui va bientôt atteindre le niveau de la province d'Anvers. Le PTB veut notamment que la Région résolve les problèmes de files dans les centres de dépistage.

Françoise De Smedt, cheffe de groupe PTB au parlement bruxellois : « Le nombre de cas COVID ne cesse d'augmenter en Région bruxelloise. A cette allure, Bruxelles va dépasser la courbe de la province d'Anvers dès ce mercredi. »
Et de poursuivre : « Ce qui est inquiétant c'est que nous recevons des témoignages de files d'attente trop longues pour se faire tester et recevoir les résultats. 60 personnes dans une file à l'hôpital Brugmann ce lundi matin par exemple. Et ce malgré l'élargissement prévu du nombre de centres de dépistage. Or tester, tester et encore tester, cela fait partie des mesures qui permettent de ralentir la contamination. Dans certains centres il manque clairement de personnel pour arriver à tester sans créer autant d'attentes. La Région doit mieux prendre en main l’organisation des centres de tests, et soutenir financièrement des centres de tests communaux en impliquant la première ligne (maisons médicales, médecins généralistes) par exemple.»

File d'attente au CHU Brugmann à Bruxelles

Pour le parti de gauche, des failles dans le suivi des contacts sont aussi à pointer. Françoise De Smedt : « Il y a encore peu de gens qui fournissent les contacts qu'ils ont eu. Quand on sait qu'on est pas 100% couvert si on est mis en quarantaine, qu'on risque d'avoir des ennuis financiers mais aussi à son travail si on est intérimaire par exemple, on comprend que les gens hésitent 10 fois avant de donner des noms. Si le salaire était 100% garanti partout et l'emploi également, le suivi de contacts se passerait certainement mieux. »

Et de conclure : « Il faut agir au plus vite pour empêcher que la situation soit totalement hors de contrôle à Bruxelles. C'est pourquoi nous ne voulons pas attendre fin août, il faut que nous puissions débattre de la situation avec le ministre Maron cette semaine. »