Skip to content

Le PTB demande un moratoire en urgence sur les expulsions domiciliaires pour cet hiver

Le PTB demande un moratoire en urgence sur les expulsions domiciliaires pour cet hiver

Pour Françoise De Smedt, cheffe de groupe PTB au parlement bruxellois: “ Il est impensable que des familles se retrouvent dans la rue en plein hiver. Avec les températures que nous connaissons, personne ne doit se retrouver à loger dehors. C’est pourquoi, nous demandons une mesure d’urgence afin d’interdire temporairement les expulsions domiciliaires pour cet hiver.” En Wallonie, cette mesure est déjà d’application, pourquoi ne pas le faire à Bruxelles ?


De plus en plus de personnes ont des difficultés financières considérables (avec l’explosion des prix de l’énergie, du carburant, des produits alimentaires, l’indexation des loyers, etc.). Pour Françoise De Smedt, cheffe de groupe PTB au parlement bruxellois: “Le risque est donc que des familles doivent de plus en plus choisir entre payer leurs différentes factures ou payer leur loyer.”

Françoise De Smedt poursuit: “90% des expulsions ont déjà pour motif un arriéré de loyers. On peut donc s’attendre à des difficultés cet hiver et des risques d’expulsions supplémentaires si rien n’est mis en place par le gouvernement bruxellois pour les empêcher durant cet hiver.”

Sans compter que chez nos voisins wallons, un moratoire temporaire est déjà d’application du 1er novembre 2022 jusqu’au 15 mars 2023. Pour le PTB, il n’y a pas d’obstacle à ne pas le faire également à Bruxelles.

Françoise De Smedt: “Le gouvernement bruxellois est en train d’élaborer une réforme de la procédure d’expulsion domiciliaire avec la décision d’instaurer un moratoire hivernal généralisé sur l’ensemble des logements (publics et privés) de la région bruxelloise, mais cette réforme tarde et ne sera pas mise en place avant plusieurs mois. C’est pourquoi nous déposons une résolution qui demande d’instaurer dans l’urgence un moratoire hivernal temporaire du 1er janvier 2023 au 31 mars 2023 afin de protéger les locataires.”