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Administrations locales et régionales : le PTB exige des mesures plus sérieuses pour protéger les travailleurs

Administrations locales et régionales : le PTB exige des mesures plus sérieuses pour protéger les travailleurs

Ramassage des déchets sans protection, promiscuité, simple nettoyage à l’eau des bureaux, pas de matériel adéquat pour le télétravail… les témoignages des travailleurs communaux affluent et ils s’inquiètent. Pour le PTB, il faut d’urgence mettre à l’arrêt les services non nécessaires et renforcer les mesures de protection pour les services indispensables

« A l’heure actuelle, aucune directive régionale claire n’a été donnée sur les services communaux qui doivent rester ouverts ou non. Par conséquent, chaque bourgmestre agit comme bon lui semble », explique Françoise De Smedt, cheffe de groupe PTB au parlement bruxellois. « Dans certaines communes, les mesures sont plus strictes que dans d’autres mais, dans l’ensemble, nous sommes encore très loin du compte. Toute une série de travailleurs mettent leur santé en danger quotidiennement, sans ce que cela ne soit utile pour la lutte contre le Coronavirus. Cette situation doit cesser immédiatement »

« Avec le PTB, nous proposons que toute une série de services non indispensables soient suspendus (urbanisme, jeunesse, plantation, culture, sport,..), avec un système de dispense de service, ce qui permet un maintien de salaire pour tout le monde, contractuels et statutaires. Cette suspension permettra de consacrer plus d’énergie et de moyens à protéger les travailleurs des services indispensables », continue la députée bruxelloise.

« Pour les services indispensables qui restent ouverts, nous demandons une adaptation du travail. Les services à la population ne doivent rester ouverts que pour les demandes urgentes et les visites doivent se faire sur rendez-vous. Cela permettra d’organiser une alternance entre les travailleurs et de limiter les contacts interpersonnels. De plus, de nombreuses demandes peuvent être faites via Internet de nos jours. Les communes doivent communiquer vers les citoyens dans ce sens. Des mesures de protection doivent également être mises en place. Nous rappelons par ailleurs que l’employeur est pénalement responsable si des manquements sont constatés, les travailleurs ne doivent pas hésiter à signaler tous les manquements. »

« Outre les demandes administratives urgentes, nous proposons que seuls restent ouverts les services d’aide directe à la population : l’assistance sociale du CPAS, mais pour l’aide et non pour le contrôle, les travailleurs du service propreté, les gardiens de la paix et travailleurs de rue, en duo, ainsi que le personnel de maisons de repos. Il va de soi que tous ces travailleurs doivent bénéficier de matériel de protection télétravail ou en dispense de service immédiatement, le temps d’avoir vaincu le virus. Et toutes ces mesures doivent être inscrites dans une circulaire régionale et appliquées partout », conclut Françoise De Smedt.